"Legionella humanum est" : maladie du temps moderne
Exposition pédagogique sur la légionelle, la bactérie responsable de légionellose.
- Sciences de la vie et de la santé
Avec
- Anne Vianney > Maître de conférences à l'Université Claude Bernard Lyon 1 - CIRI U1111
Pour préparer votre venue, veuillez vérifier les horaires sur le site de la Médiathèque du Bachut : https://www.bm-lyon.fr/16-bibliotheques-et-un-bibliobus/mediatheque-du-bachut/
La légionellose est une maladie complexe. Rare mais grave, peu connue par le public et parfois même mal maîtrisée par les acteurs de santé, elle est dans la société comme un spectre qui apparaît et disparaît aux rythmes des épidémies. La médiatisation de la maladie est à l’image de ses apparitions, fugaces et souvent partiellement documentées.
A qui la faute ? A Legionella peut-être ! Cette bactérie, responsable de la légionellose se traduit par des symptômes communs à la plupart des pneumopathies, son identification précise en devient délicate. De plus, elle ne donne pas au monde un spectacle apocalyptique comme ont pu le faire la peste ou maintenant le SIDA et Ebola. Pourtant, dans certaines conditions, il lui suffira d’un peu d’eau et d’air pour passer d’une bactérie commune à une autre virulente et menaçante. Si son taux d’infection est relativement faible, sa mortalité en est tout autre. Néanmoins, elle n’est pas contagieuse, elle ne passe pas d’un humain à un autre. Sans doute cela ajoute-t-il une part au relatif dédain qu’elle subit.
A qui la faute ? A l’humain sans doute ! Legionella semble être une bactérie « tranquille » mais la multiplication des systèmes de climatisation, la mondialisation des personnes et des biens viennent bousculer cette quiétude bactérienne. C’est un fait, la légionellose est une maladie de la modernité, rançon ténue mais radicale d’un progrès prométhéen. Mais Legionella est aussi une machine de guerre physiopathologique, sa capacité d’adaptation à son hôte est exceptionnelle dans le monde vivant. Elle en devient un nouveau « modèle biologique ». C’est de cette complexité dont nous avons voulu nous emparer en essayant de démêler le mythe de la réalité, de démêler l’écheveau qui tisse intimement les hommes, leur société et la maladie.
Cette exposition est accompagnée d'une conférence animée par Anne Vianney le mercredi 7 octobre 2020 à 17h sur le même lieu.
Les auteur.e.s de cette exposition, étudiant.e.s de l'UE Introduction à l'Infectiologie de la 3 ème année de Licence de Biologie de l'Université Lyon 1 :
Talip AYDOGAN - Ani BAGRAMIAN - Anouk BATISSE Billy - BAUZILE Kim BENEYTON - Pierre CORMONT - Marie DESCAMPS - Charlotte DESRUES - Margot DESSARTINE - Clara GERMAIN - Julien GIGAN - Jordan GORCE - Killian GRILLOTON - Thibault GUILLERME - Patrice JOSEPHA - Lena LECOINTRE—WESOLOWICZ - Liliya MADJAROVA - Caroline MARCHI - Rayssa MOHAMED-BILAL - Daniah MURAD - Nan PAN - Maxime RASCLE - Rebecca RENOUD-LYAT - Mathieu RICHAUD - Nathan RIOUX - Julien SILVA - Lea SZPIRO - Gregory VOISIN - Avec la participation de Renaud Blanc
Encadrés par: • Alex LENA, Chargé de médiation du Service de diffusion de la Culture Scientifique de l'UCBL • Anne VIANNEY, Enseignante-Chercheure • Christophe GILBERT, Enseignant-Chercheur • Michèle OTTMANN, responsable de l'UE Introduction à l'Infectiologie
Informations pratiques
Publics concernés
18 - 25 ans, 25 ans et +