« Les Reptiles, des animaux sportifs de tous les records ?». Véritables marathoniens de l'adaptation à leur environnement, ils ont développé de nombreuses techniques de survie. Tous les serpents savent-ils nager ?  Les tortues terrestres savent-elles nager ? Quel temps mettent les tortues aux 100m ? Autant de questionnements auxquels nous apporterons des réponses au travers des études scientifiques dont celles menées par la SOPTOM. Nous savons par exemple que le domaine vital d’une tortue représente au moins 4 terrains de foot.  Il s’agira également de parler des espèces qui possèdent de véritables records dans de nombreuses disciplines olympiques : marathon, triathlon, apnée, karatée…

Des éléments et connaissances fondamentales qui permettent comme toujours de mettre un coup d’arrêt aux fausses idées. La Tortue d’Hermann cumule donc à sa manière des records qui surprennent ! Son cœur de « sportive » ralenti jusqu’à atteindre seulement quelques battements par minute en période hivernale. Une période de dormance lui permettant une stase métabolique essentielle afin d’atteindre des chiffres de longévité impressionnant ! La locomotion des Chéloniens et des Ophidiens est aussi un élément très intéressant. Les tortues de véritables « Goliath » aptes à se mobiliser dans des environnements caillouteux et les serpents super-vertébrés capables d’onduler et de se glisser dans de tous petits interstices, présentant des mœurs diversifiées : du bon grimpeur au bon nageur… ! La Tortue d’Hermann est une « Reine de l’adaptation » à sa manière, elle connaît bien son habitat et sait utiliser les informations et stimuli offert par ce dernier afin d’ajuster au mieux ces dépenses énergétiques via sa technique de régulation de sa température corporelle, la thermorégulation comme tous les autres reptiles. Une hygiène de vie à respecter tout au long de son cycle biologique.

Au travers de posters, pourquoi pas de « quizz sportif » ou encore d’une conférence, ces parallèles réguliers sous un angle sportif seront évoqués avec pour objectif principal d’éveiller les esprits, les consciences et s’appuyer sur l’ensemble de ces éléments de biologie et de mode de vie afin de souligner l’importance de préserver ces espèces exceptionnelles trop souvent malmenées par l’Homme. Le caractère sauvage de ce reptile non adapté à une existence au sein des jardins est également mis à l'honneur. Car comme tous grands sportifs, elle est férue de grand air et de liberté afin de pouvoir exprimer son plein potentiel et respecter une hygiène de vie rigoureuse… !